Crée le 29-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 29-04-2013 - 22H20 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Une lettre de contestation déposée à la Primature par les animateurs de la BRI pour dénoncer la mesure de suspension injustifiée de Louise Munga contre leur structure  qui a permis à la Snel de réaliser en juin et décembre 2012 plus de 29 millions USD, alors que les assignations ont été de 10 millions USD !

La mesure de la ministre du Portefeuille, Louise Munga, prise pour suspendre, depuis le mois de mars 2013, la Brigade de recouvrement et d’identification (B.R.I.) provoque des mécontentements parmi les cadres et agents. Plus particulièrement chez les animateurs de cette structure récemment mise sur pied à la Société nationale de l’électricité (Snel) et faisant partie des nouvelles stratégies de cette entreprise de l’Etat de maximiser ses recettes.
Une lettre de contestation a été déposée par les animateurs de la BRI, à cet effet, à la Primature, la semaine dernière, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de mesure injustifiée contre leur structure. Cette dernière se targue d’avoir mobilisé, pour la période de juin à décembre 2012, plus de 29 millions USD, alors que les assignations fixé par la Snel étaient de 10 millions USD.
La BRI a été mise sur pied au mois de février dernier et a été suspendue quelques jours après. La raison avancée du côté du ministère du Portefeuille était que la procédure d’engagement pour une entreprise de l’Etat, bien que devenue société commerciale, n’a pas été respectée.
Mais après enquêtes, qui d’ailleurs n’ont rien donné de négatif, la ministre Munga, qui devait lever sa mesure de suspension, a maintenu sa décision bien que provisoire, alors que tout a été respecté dans la procédure d’engagement. Aussi, la direction générale de la Snel avait donné son aval pour l’engagement de ces nouvelles unités au sein de l’entreprise.
Ces nouvelles unités, avant d’être engagées, ont travaillé pendant une période bien précise comme agents temporaires. Les résultats très positifs réalisés sur le terrain ont fait que la direction générale et le Département de distribution de Kinshasa (DDK) n’ont pas hésité de soutenir l’engagement de tous ces animateurs d’abord de la Cellule de recouvrement spécial (C.R.S) devenue en février 2013 la B.R.I.
Pendant que le chef de l’Etat ne cesse de prôner la création d’emplois, qui fait partie de ses grands chantiers, certains ministres n’hésitent pas à torpiller les efforts réalisés jusque-là pour créer des emplois.
En ce moment où la Snel est grandement en difficulté, le ministère du Portefeuille, l’unique tutelle des entreprises de l’Etat transformées en sociétés commerciales, s’oppose sans raison valable aux stratégies de cet opérateur public en matière d’électricité pour se relever.
La B.R.I va permettre à la Snel, selon ses initiateurs, à réaliser plus des recettes. La Snel saura ainsi s’attaquer aux différents maux qui sont en train de la ronger depuis plusieurs années, notamment les problèmes de coupures intempestives, devenues le lot quotidien dans la ville province de Kinshasa, pour ne pas parler de l’intérieur du pays où la situation est encore pire.

LKT