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Crée le 23-05-2014 - 02H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE . Mis à jour vendredi le 23-05-2014 - 02H50 PAR : ARTV NEWS Joseph KABILA et Monsieur l'Ambassadeur de la France en RDC Luc Hallade Quand la terre tremblera d’un violent tremblement, et que la terre fera sortir ses fardeaux, et que l’homme dira: «Qu’a-t-elle?» ce jour-là, elle contera son histoire, selon ce que ton Seigneur lui aura révélé [ordonné]. Ce jour-là, les gens sortiront séparément pour que leur soient montrées leurs œuvres. Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un […]
Jeudi 26 juin 2014 4 26 /06 /Juin /2014 12:11

Crée le 26-06-2014  - 10H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour  jeudi le 26-06-2014 11H50 PAR :ARTV NEWS

 

 

                                                          RDC : Viens chez moi, j'habite dans un cimetière

A deux pas d'une sépulture en parfait état, Emile, 19 ans, creuse à grands coups de pelles les fondations de la future maison de son grand frère. Il se souvient qu'au premier coup de pioche, il n'était pas très à l'aise. "On avait peur de tomber sur des os. Mais maintenant, ça va."

Malgré les immenses richesses naturelles de la RDC, deux tiers des 68 millions d'habitants sont très pauvres.

Faute de moyens ou d'espace pour se loger convenablement, des dizaines de familles disent s'être résolues à bâtir illégalement des maisons en terre, en briques ou en tôle dans cet étrange voisinage, détruisant parfois des tombes.

Une dégradation qui peut coûter de un à six mois de prison, alors que l'occupation sans titre d'un terrain est passible d'un mois à un an de détention, selon le code pénal.

Le cimetière de Kinsuka, construit en 1978, abrite les dépouilles de personnalités, comme le père de la Première dame de la République démocratique du Congo, Olive Lembe Kabila, explique Jean-Pierre, percepteur adjoint des taxes d'enterrement.

Mais de larges étendues sont colonisées par les vivants, et, au milieu des bananiers et des détritus semés par endroits, mangés par des herbes folles, seuls de rares vestiges de tombes rappellent le cimetière.

La vie semble presque normale. Les ruelles terreuses sont bordées d'étals de bois présentant aliments et biens de première nécessité. Munies de seaux, des femmes puisent de l'eau ou vont en chercher à la pompe.


Un homme creuse un trou près d'une tombe dans le cimetière de Kinsuka près de Kinshasa le 10 juin 2014
© AFP/Archives Junior D. Kannah

Une école protestante privée a même ouvert dans le cimetière il y a trois ans. Dans une cour, des enfants jouent au football dans le traditionnel uniforme d'école bleu et blanc. "Elle compte aujourd'hui environ 150 enfants. Les parents paient 78.000 francs congolais (environ 80 dollars) par an, contre 300 ou 400 dollars ailleurs", résume le directeur.

En RDC, d'autres cimetières abritent des civils - et même des policiers et militaires - qui affirment n'avoir pas les moyens de vivre ailleurs. 

- "Peur de dormir près des tombes" -

Thérèse, une veuve de 57 ans, qui habite au cimetière de Kinsuka depuis cinq ans, avait acheté quatre terrains "à un chef coutumier" grâce à l'aide de ses enfants. "Ils ont coûté entre 2.500 et 4.000 dollars chacun (1.800 à 2.950 euros)", raconte cette commerçante. Dans son deux-pièces, la chambre a une moustiquaire, mais pas de matelas.

"En novembre, les policiers sont venus détruire les maisons, ils m'ont pris des affaires. Ils ont cassé, sans offrir une solution à la place. J'ai reconstruit ma maison, mais je n'ai pas eu le courage de reconstruire sur mes autres terrains", explique-t-elle.


Des enfants jouent au football dans les rues de Kinsuka, près de Kinshasa, le 10 juin 2014
© AFP/Archives Junior D. Kannah

"Ça fait peur de dormir près des tombes... Mais on n'avait plus de maison", confie Bibiche, 23 ans, qui vit depuis deux ans à Kinsuka. "Le cimetière, ce n'est pas bien, on n'a pas de courant". 

D'autres disent avoir de la lumière et payer une "facture" à la Société nationale d'électricité (Snel). 

- "Ça sent le cadavre" -

Pour Pius Ngoie, conseiller au ministère de l'Urbanisme, l'"installation sauvage" dans les cimetières est la faute de "fonctionnaires de l'Etat (...) tout à fait irresponsables" qui vendent des parcelles "de façon frauduleuse". 

Et dangereuse: il faut cinquante ans après le dernier enterrement pour que le cimetière soit considéré comme désaffecté.

"Parfois, les gens voient des sources d'eau, mais quand vous sentez, ça sent le cadavre", commente le Dr Benjamin Mavard Kwengani, directeur de l'hygiène au ministère de la Santé.

"Nous n'avons aucune étude, mais il survient des phénomènes anormaux dans les communautés: des diarrhées et des malformations que l'on ne sait pas expliquer"

Le modeste centre de santé dit de "médecine naturelle" du cimetière n'a pas constaté de problème. 

Mais pour Peter, un maçon dont le père et le grand-père sont enterrés à Kinsuka, tout cela risque de mal finir. "Un jour, un tracteur (de l'Etat) va venir arracher leurs maisons, et ils vont tout perdre."

L'histoire lui a donné raison: quelques jours plus tard, des militaires sont venus détruire certaines des maisons construites sur les vestiges des demeures de défunts. Certains habitants sont partis, d'autres sont restés.

Par AFRIQUE REDACTION. REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS - Publié dans : CONGO DEMOCRATIQUE (RDC)
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