Crée le 30-04-2012- 05h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 30-04-2012 - 14H25- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL

La Société civile du Nord-Kivu veut une solution concertée pour instaurer la paix sur l’ensemble de la province. C’est ce qui de son appel lancé, le samedi 28 avril, au lendemain de  plusieurs attaques perpétrées  par des forces négatives dans les différentes localités de la province, renseigne radiookapi.net.

Comme on peut le constater, cet appel est une réaction aussi bien à l’assassinat de deux officiers des Forces armées de la RDC tués par un groupe armé dans la province et à l’attaque du camp militaire de l’Ozacaf de Béni et celui de la Police nationale congolaise de Ngumo, par des combattants Maï-Maï.

Interrogé au sujet de cette concertation, le vice-président et porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu,  Omar Kavota, a indiqué que  ce cadre social de dialogue doit réunir les autorités politiques provinciales, les responsables militaires, les forces vives et la communauté internationale. Avant de déclarer : «Nous l’avons toujours suggéré au gouverneur de province, nous réitérons cet appel.  Nous estimons que ce cadre nous permettra d’évaluer l’impact de toutes les opérations militaires menées au Nord-Kivu sur la sécurisation des civils. Eventuellement, les différentes parties pourront définir de nouvelles stratégies plus efficaces».

Pire encore, plusieurs groupes armés administrent quelques localités et villages de la province, déplore le vice-président de la Société civile du Nord-Kivu, révèle la source.

Tels qu’ils sont décrits, ces faits prouvent à suffisance que l’insécurité règne dans bien des localités du Nord-Kivu. C’est pourquoi, le rétablissement de l’autorité de l’Etat est parmi les défis que le nouveau gouvernement doit relever le plus tôt possible. Car sans paix, il n’y a pas de développement non plus.

La population de cette partie orientale du pays a tant souffert. De nombreuses familles se sont déplacées, à cause de l’insécurité qui sévit dans plusieurs coins et recoins de la province. Une telle situation mérite, disions-nous, une attention particulière des autorités du pays, appelées à tout mettre en œuvre afin de mettre un terme à l’insécurité qui a refait surface au Nord-Kivu.