Crée le 29-04-2012- 05h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le  dimanche 29-04-2012 - 06H00- AFRIQUE REDACTION PAR:LESOFT

En prévision de la journée mondiale des infirmiers qui sera célébrée, le 12 mai, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé, le 21 avril 2012, à Kinshasa une campagne de sensibilisation en faveur des professionnels de la santé sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), notamment le 4è Objectif qui consiste à réduire la mortalité infantile), le 5è Objectif qui porte sur l'amélioration de la santé maternelle, et le 6è Objectif qui consiste à combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies d'ici à l'échéance de 2015. Pour le lancement de cette campagne, les délégués sont venus de toutes les provinces. Et ils ont été chargés de faire la restitution afin que le message atteigne tous les coins du pays. Lors de leur dernière assemblée, en septembre 2011, rappelle le président de l'Association nationale des infirmiers du Congo (ANIC), Komba Djeko, les professionnels de la santé r-congolais avaient levé l'option d'organiser des séances de sensibilisation en rapport avec leur métier. Et ce, en vue de la remise du niveau. Car, poursuit-il, l'objectif est d'avoir un personnel qualifié et bien formé. «C'est ce qui a poussé l'ANIC à faire voir aux infirmiers comment prendre part à la réalisation des OMD, ajoute-t-il.

 

PRIORITÉ AUX ENFANTS.

«Malgré les avancées dans le cadre de la réduction de la mortalité infantile dans le monde dont le taux de mortalité global des moins de 5 ans a baissé de 12,5 millions à 8,7 millions par an, entre 1990 et 2010, en R-dC, 30.000 enfants meurent chaque année pour des causes qui sont pour la plupart à éviter», fait savoir Komba Djeko. Et de faire remarquer : «Les disparités dans la survie de l'enfant se sont creusées entre les différentes provinces». Pour ce qui est de la mortalité maternelle, dit- il, pour chaque décès, des femmes souffrent des blessures, infections, maladies ou infirmité à cause des complications dues à la grossesse ou à l'accouchement : «La plupart des décès maternels peuvent être évités si les accouchements sont réalisés par des soignants qualifiés, médecins, infirmiers, sages-femmes et sages-femmes auxiliaires». Les femmes de ménages les plus riches ont plus des chances que celles des ménages pauvres d'accoucher en présence des soignants qualifiés. La prévalence du sida, affirme-t-il se réduit peu à peu dans le monde. Où, en 2010, 33,3 millions de personnes vivaient avec le VIH. «La grande majorité des infections à VIH survient en Afrique subsaharienne dont la R-dC. Où, au moins 50.000 malades seulement du sida sont sous traitement aux antirétroviraux (ARV) sur les 350.000 qui ont besoin de ce traitement», a indiqué récemment Clarisse Mawika, présidente du Réseau national des ONG à assise communautaire (RNOAC), lors du défilé de mode des sidéennes r-congolaises au centre Nganda à Kinshasa/Kintambo. Selon un membre de MSF (Médecins sans frontière) invité à ce défilé de mode, 15.000 personnes malades du sida sont sur une liste d'attente des patients devant recevoir d'urgence des médicaments au risque de mourir d'ici à 3 ans. Parmi ces patients, précise-t-il, figurent bon nombre d'enfants. «La prévention du paludisme grâce à l'utilisation de moustiquaires traitées à l'insecticide s'est répandue au cours des dernières années en R-dC», atteste Komba Djeko. «Nous en appelons à la conscience de tous les infirmiers de la R-dC de se remettre au travail en toute conscience. Et aux pouvoirs publics, organismes d'aide, organisations non gouvernementales et à d'autres partenaires de développement d'épauler l'ANIC. Pour que la campagne des OMD annoncée en septembre 2000 par la communauté internationale trouve gain de cause en R-dC», avance-t-il Pour lui, on ne doit pas attendre le redressement complet de l'économie mondiale pour agir : «Des solutions évoquées dans la collecte des données dont nous disposons au niveau de l'ANIC, prouvent leur efficacité et nous orientent vers la croissance plus durable et équitable. Et les efforts se poursuivront pour déterminer davantage et d'une façon complète un ensemble d'indicateurs clés permettant de mesurer une fois pour toute, les moyens et les résultats complets».

NZILA MUNGENGA SENDA