Crée le 30-03-2012- 10h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, 10H12 AFRIQUE REDACTION PAR:OSERVATEUR

Dans une déclaration faite le mercredi 27 mars 2012 à Kinshasa, le ministre britannique de la Coopération internationale, Sir Andrew Mitchell s’est dit enthousiasmé de visiter la République démocratique du Congo. Le ministre britannique de la Coopération internationale s’est rendu à Kinshasa et à Lubumbashi.

« C’est la première fois que j’effectue une visite en ma qualité de ministre britannique. Je suis ici pour toucher du doigt le changement qu’apporte l’aide britannique aux conditions de vie des populations disséminées entre Kanyabayonga et Kinzamvuete. Tout au long de ma visite, j’espère renforcer les liens qui unissent la RDC au Royaume-Uni, tout en témoignant de l’engagement du Royaume-Uni à un partenariat stratégique à long terme avec le peuple congolais », a affirmé le ministre britannique de la Coopération internationale.

Le ministre britannique a poursuivi en précisant que la RDC est une démocratie jeune et fragile. « Je reconnais que l’histoire de ce pays est marquée par la guerre et le pillage, mais j’estime que de nombreuses personnes vont trop vite en besogne pour signer l’arrêt de mort de la RDC. Le peuple congolais veut, et mérite, un meilleur avenir. Malgré les irrégularités et la fraude présumées, les élections tenues en novembre 2011 démontrent à quel point la population est solidement engagée dans la démocratie. Plus de 19 millions de personnes sont allées voter, faisant face à de réels obstacles allant d’une pluie battante à l’ouverture tardive de bureaux de vote », a affirmé l’homme d’Etat britannique.

Un partenaire crédible

Le ministre britannique affirmé que dans un contexte de la mondialisation, la RDC , pays disposant d’énormes potentiels et ressources naturelles, fait face à la concurrence des pays émergents non seulement en Afrique, mais également en Asie, en Amérique du Sud et à travers le monde entier. « Le potentiel ne construit pas de routes, d’écoles ni d’hôpitaux. Seul le développement durable de vos ressources naturelles, au bénéfice du peuple congolais peut le faire

C’est ainsi que la Grande-Bretagne est engagée à aider la RDC faire cela, et à sortir dans ce processus des millions de personnes de la pauvreté. A l’horizon 2014, le Royaume-Uni deviendra le plus important bailleur bilatéral en RDC. ». Selon Sir Andrew Mitchell, les efforts du gouvernement britannique seront focalisés sur la promotion de la stabilité et la sécurité, des droits humains ainsi que la lutte contre la corruption, sans oublier l’amélioration de la gestion des finances publiques, l’environnement réglementaire et des affaires ainsi que la fourniture des services de base. Il a indiqué que  le programme d’aide britannique produira des résultats tangibles pour ceux qui en ont le plus besoin, a savoir l’eau potable et l’assainissement pour 3,7 millions de personnes, 15 millions d’adultes et enfants protégés contre la malaria, les naissances désirables et le planning familial plus sécurisés pour des centaines de milliers de femmes, 372,000 filles et garçons additionnels scolarisés, 1.700 kilomètres de routes nouvelles et réhabilitées, vivres, eau et abris pour 2,5 millions de personnes par an, l’aide à la relance de 1500 communautés plus solides.

« Nous réalisons déjà des résultats concrets. Par exemple, l’année écoulée nous avons procédé à la distribution, de presque 1 million de moustiquaires imprégnées d’insecticide et ce dans des régions difficiles d’accès en RDC. Les fonds de DFID étaient utilisés pour la construction ou la réhabilitation de 748 Km de routes en 2011, l’augmentation du taux d’accès aux écoles, aux cliniques et aux marchés. Nous avons aidé à garantir l’enrôlement à 32 millions d’électeurs l’année dernière» ; a-t-il-expliqué.

Un partenaire fiable

Le ministre britannique de la Coopération Internationale a également souligné les bons relations qui existent entre la Grande-Bretagne et la RDC. Les liens qui unissent le Royaume Uni à la RDC vont bien au-delà de notre ambassade et de notre programme de développement. Ils se manifestent par le biais du Conseil de sécurité des Nations et des Nations Unies et de l’Union européenne, tant dans les capitales qu’en RDC. Je fonde l’espoir que ma visite soulignera l’engagement du Royaume Uni à travailler avec la RDC en tant que partenaire stratégique. En notre qualité de partenaires, nous nous exprimerons ouvertement dans les cas de corruption ou d’abus des droits humains. Mais nous féliciterons aussi la RDC et lui apporterons notre appui lorsqu’elle œuvrera à lutter contre ces problèmes ou qu’elle jouera un rôle international de premier plan, comme elle l’a fait l’année dernière à Durban lors des négociations des Nations Unies sur le Changement climatique », dixit le ministre Andrew Mitchell. Il a également mis en exergue l’aide humanitaire qui contribue à l’amélioration des services publics. Le gouvernement britannique, a-til fait savoir, est engagé à travailler avec la RDC, dans les années à venir dans des domaines tels que la construction de route, la transparence dans le secteur minier, l’aide à la fourniture des ser